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"Dis simplement ma vérité"


Lors de la conférence d’aujourd’hui Culture contre la guerre, je souhaite souligner l’importance des récits partagés.

 

Je commencerai mon intervention après vous avoir montré une courte vidéo. Dans cette vidéo, vous verrez ma conversation avec Grisho, qui vit dans mon village natal en Ukraine et qui a servi de modèle pour l’un de mes tableaux de la série Faim. Grisho a été le premier spectateur des œuvres sur l’Holodomor que j’ai réalisées en 2023 en Ukraine.

(Video avec Grisho : https://www.yonatukuser.art/europeanparliament)

J’ai demandé à Grisho ce que je devais dire aux gens. Il m’a exhortée :
« Je t’ai dit la vérité. Dis simplement ma vérité. »

Le témoignage de Grisho est la voix de millions de personnes dont la vie a été bouleversée par l’Holodomor du XXe siècle et par la guerre actuelle en Ukraine.
Notre monde est rempli de douleurs et de souffrances dévastatrices causées par la guerre, l’agression et l’oppression. Grisho, avec la sagesse née de sa souffrance et la force de la parole simple, nous rappelle que dire la vérité est un acte de courage et une nécessité.

C’est dans les mots suivants d’Isaac Newton que nous trouvons la clé de la compréhension: « La vérité se trouve toujours dans la simplicité, non dans la complexité et la confusion des choses. »
L’agression et la guerre se nourrissent de motivations sombres, de la peur et de l’ignorance, qui mènent à la confusion et génèrent un chaos dont ni l’individu ni la société ne peuvent sortir ni trouver de solutions constructives.
Mais je crois que la lumière de la vérité a le pouvoir de dissiper le brouillard et de rendre le chemin du changement plus clair. Œuvrons pour un avenir qui naît de la vérité à travers l’empathie. L’agression est une faiblesse, non une force. La véritable force légitime est la vérité elle-même.

Ma plus grande peur d’enfance était la guerre. Je croyais que c’était le plus grand des maux, qu’il n’y avait rien de plus terrible.
Mais plus tard, j’ai découvert quelque chose d’encore plus sinistre.
En 2018, alors que je recueillais des témoignages de survivants de la troisième famine de 1946–47 en Ukraine, j’ai demandé à une témoin âgée :
« Qu’est-ce qui est le plus effrayant, la famine ou la guerre ? »
Cette femme âgée avait vécu la Seconde Guerre mondiale ainsi que la famine qui a suivi – son évaluation était des plus réalistes.
Sa réponse m’a glacé le sang : « La famine est plus terrifiante que la guerre. »
J’ai été choquée d’apprendre que mourir de faim est plus terrible que la mort elle-même ou que la guerre.

« Dis simplement ma vérité »

Dans la guerre actuelle menée contre l’Ukraine, les crimes se poursuivent, y compris l’utilisation de la famine comme arme par la Russie. Ce fait me rappelle les crimes impunis du gouvernement soviétique dans le passé.
Nous sommes témoins d’une répétition de la politique génocidaire historique de Moscou à l’égard de la population ukrainienne, et cela se reflète dans l’un de mes tableaux les plus récents, dédié à la faim en temps de guerre contemporaine.

Le tableau, intitulé avec une citation de l’histoire d’Ilya « J’avais tellement faim que j’ai mangé le jouet de mon ami », s’inspire de l’histoire du petit Ilya Kostusevich, âgé de 6 ans, qui a vécu les horreurs de la ville assiégée de Marioupol en mars 2022. Ses parents ont été tués, et Ilya a passé trois semaines sans nourriture dans un abri anti-bombes, où il a été contraint de manger le jouet de son ami pour ne pas mourir de faim.
Ce récit a été partagé par sa mère adoptive Maria, âgée de 22 ans, qui a adopté Ilya avec son époux Vladimir Bespalov, âgé de 27 ans.

Maria raconte: « Ilya dit : mes parents sont morts, mais comment vais-je vivre ici sur terre tout seul maintenant? Je lui ai expliqué que c’était une guerre, une guerre cruelle. Et que, malheureusement, cela arrive. »
« Mais je lui ai dit : maintenant tu n’es plus seul. Nous t’avons recueilli et nous prendrons soin de toi. Nous t’aimerons. Nous serons ta famille – mais seulement si tu le veux. Nous pouvons être ta maman et ton papa. Parce que ta maman et ton papa sont déjà au ciel. Ils te regardent. Ils sont heureux pour toi. Et il a dit “D’accord !” Et il a accepté que nous soyons ses parents. »

Le fait qu’Ilya soit resté seul, sans ses parents, dans l’obscurité d’une cave pendant trois semaines sans nourriture s’inscrit dans le contexte de l’impunité du régime soviétique, qui n’a jamais été puni pour les meurtres de masse commis par la faim. Cela m’a poussée à envoyer une lettre, accompagnée de la photo du tableau, au Procureur en chef de la Cour pénale internationale à La Haye, avec une demande d’inclure l’histoire d’Ilya de Marioupol dans l’enquête sur les crimes de guerre commis par la Russie contre l’Ukraine, lorsque les gens sont confrontés à des conditions de survie inhumaines.
Priver les gens de leur droit à l’alimentation – c’est un génocide.

Ainsi, je « dis simplement la vérité de l’artiste ».
Avant de commencer à peindre, j’étudie en détail non seulement chaque histoire que je recrée dans mes tableaux, mais aussi les conséquences psychologiques, physiologiques et sociales de la faim. À travers la peinture, je m’efforce de transmettre les sentiments intérieurs de la personne affamée, en insistant non pas tant sur la forme réaliste que sur les émotions humaines et l’essence intérieure de l’individu qui souffre de la faim.

Dans un souci d’authenticité pour représenter les changements mentaux et physiologiques de l’être humain affamé, j’ai décidé de mener une expérience sur moi-même en me soumettant à une période prolongée de jeûne.
Cette expérience a élargi ma compréhension des sensations vécues par ceux qui ont faim et m’a permis d’approfondir ma connaissance de la déformation du moi intérieur. Ces nouvelles connaissances m’ont conduite à mieux saisir les aspects psychologiques du phénomène, que j’intègre ensuite dans ma peinture afin de créer des messages plus empathiques et plus puissants.

Pour appuyer les résultats issus de mes observations internes sur les modifications mentales dues à la faim prolongée, je me réfère aux travaux scientifiques de Pitirim Sorokin, « La faim comme facteur. L’influence de la famine sur le comportement humain, l’organisation sociale et la vie publique. »
Selon ce chercheur, la faim provoque des déformations dans diverses sphères de la psyché humaine, y compris dans la conscience de soi et les expériences sensorielles et émotionnelles, les sensations et les perceptions.
Il est particulièrement important de noter que la faim entraîne une déformation de la mémoire, en raison des modifications des sensations, des perceptions et des idées. L’auteur explique que, pendant une famine, lorsqu’on est proche de la mort, un délire peut survenir – un dérèglement complet de la conscience et une désintégration de la personnalité. « La privation de nourriture peut conduire à une forme spécifique de trouble mental appelée ‘délire d’épuisement’. » 

 

Dans le tableau « J’avais tellement faim que j’ai mangé le jouet de mon ami », je représente l’image déformée d’Iliya dévorant un ours en peluche, montrant la faim comme un facteur qui déforme sa psyché et qui pourrait provoquer un délire de faim. Le tableau est une interprétation de l’histoire d’Iliya, tentant de recréer ses expériences mentales et de se demander si ce qu’il raconte est le fruit d’un délire ou un témoignage véridique. Dans les deux cas, cette histoire constitue une preuve de génocide.

Et moi, je « dis simplement la vérité scientifique ».

Lors de la création du projet «HUNGER», j’ai utilisé une méthode de connaissance scientifique et artistique.
Depuis 2009, je mène une enquête historique indépendante visant à dévoiler la vérité sur les actions délibérées du gouvernement soviétique en Ukraine au XXe siècle, qui ont causé la mort de millions de personnes par la famine artificielle, allant même jusqu’à des cas de cannibalisme.
Je consulte les documents des archives d’État ukrainiennes concernant les famines organisées de 1921–22, 1932–33 et 1946–47, et je réalise des entretiens avec des survivants.
Je transforme les connaissances acquises sur la famine en art, sous forme de tableaux, dans le but de garder vivante la mémoire des victimes.
À partir de l’image abstraite et brumeuse des statistiques, qui dissimulent les millions de morts par la faim, j’essaie d’extraire l’histoire personnelle et tragique de l’individu.
Mon approche consiste à montrer les visages des victimes, en exprimant leur perception intime, pour replacer le destin humain au centre de l’attention publique.

Le titre de chaque tableau est soit un nom trouvé dans un document d’archives, soit une citation d’un témoin survivant, enregistrée par mes soins en vidéo.

Afin de ressentir personnellement la tragédie de mes compatriotes, j’ai rencontré et filmé plus de 80 personnes âgées en Ukraine, devenues victimes de la famine artificielle après la Seconde Guerre mondiale.
Une vieille femme m’a dit: «Je vous souhaite, à vous les jeunes, de ne jamais vivre une telle chose. Pas seulement de ne jamais la vivre, mais de ne jamais la voir. Non, même pas d’en entendre parler.»
Je n’ai pas écouté son avertissement, et j’ai raconté «simplement leur vérité».
Les survivants de la famine voulaient que l’histoire soit oubliée. La douleur est encore vivante en eux, si forte qu’ils refusent d’en parler.
Certains témoins, en racontant leurs souvenirs, pleuraient comme si cela s’était produit la veille.

Mais en plus de parler aux victimes de la famine, j’ai aussi parlé aux bourreaux. Il m’est arrivé de rencontrer un vieil homme qui, au cours d’un entretien filmé, m’a révélé qu’il avait été un collecteur de grains, membre des brigades armées qui confisquaient la nourriture de force.
Il m’a dit sans détour: «J’étais un collecteur de grains. L’un de ces bandits qui allaient de maison en maison voler le blé des gens.»
Cet homme retirait la nourriture des mains du peuple, puis parcourait le village avec sa charrette pour ramasser les corps de ceux qui étaient morts de faim.
Et ce même homme, à la fin de sa vie, a commencé à écrire des lettres à différentes institutions étatiques, demandant qu’on reconnaisse la famine de 1946–47 comme un génocide commis par le régime communiste stalinien, ainsi que la famine-génocide de 1932–33.

​Le collecteur de grains a avoué sa culpabilité, sa participation au génocide contre ses propres compatriotes. Pourquoi ne pas accepter son repentir ?
Comment peut-il encore exister des doutes ou des controverses sur le fait que l’Holodomor est un génocide, alors que l’auteur lui-même reconnaît clairement sa faute et le déclare comme tel?

Il a partagé sa vérité: «J’ai un document. En 2007, le conseil du village de Golitsa a conclu que les causes de la famine de 1946–47 ne pouvaient pas être déterminées et donc qu’elle ne pouvait pas être reconnue comme un génocide. Je leur dis : quelles preuves vous faut-il de plus ? Moi-même, je suis la preuve!» J’ai vécu cette époque terrible. Plus d’un millier de personnes sont mortes de faim dans le village de Golitsa pendant la famine de 1946–47. Personnellement, je transportais entre 20 et 50 cadavres par jour avec ma charrette. Je confisquais le blé aux gens pour qu’ils soient forcés d’entrer dans le kolkhoze. Le régime communiste de Staline a donné un ultimatum à la population: soit vous remettez toute votre nourriture et vous entrez dans le kolkhoze, soit vous mourez. La famine de 1946–47 est un génocide.

Je lui ai demandé: «Que dois-je dire aux gens à votre sujet?»


Il m’a répondu: «Dis simplement ma vérité.»

Le récit de cet entretien s’ajoute aux preuves documentaires et confirme avec force que la famine de 1946–47 n’a pas été causée par la sécheresse, comme le prétendait la propagande russe, mais par des actions systématiques organisées par le gouvernement soviétique, similaires à celles des famines de 1921–23 et 1932–33. Le collecteur de grains évoque clairement l’ultimatum imposé à la population :
« Soit vous entrez dans le kolkhoze, soit vous mourrez de faim. »
Cet homme, qui a vécu la réalité génocidaire imposée par le régime, consacre aujourd’hui la fin de sa vie à révéler la vérité.

Pendant la famine, le blé a été pris de force au peuple ukrainien par les autorités soviétiques. Aujourd’hui, ce même blé est brûlé par des frappes de missiles russes, provoquant des pénuries alimentaires mondiales et rendant difficile l’exportation du blé ukrainien vers les pays les plus nécessiteux.
Pour montrer cette analogie avec le passé, j’ai créé l’installation « Geran », qui présente un fragment d’un drone russe du même nom, ainsi que du blé véritablement brûlé – résultat d’une attaque de ce drone sur un entrepôt de céréales dans un port du Danube en 2023.
Nous voyons clairement que la faim et la nourriture sont utilisées comme armes et comme moyens de soumission, tant par Staline que par Poutine.
Aujourd’hui, nous sommes les témoins du quatrième génocide commis par Moscou contre le peuple ukrainien.

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« Dis simplement ma vérité »

Mon vif intérêt pour la découverte de la vérité sur la dernière famine de 1946–47 a été suscité à la suite d’un débat lors d’une conférence scientifique consacrée à cette période de famine dans la région d’Odessa, où ont surgi des controverses.
Des professeurs débattaient de l’authenticité d’une reproduction intégrée dans l’un de mes tableaux, représentant des cas de cannibalisme provoqués par une famine artificielle.
J’ai même été confrontée au déni de la part de certains professeurs quant à l’existence du cannibalisme durant la famine de 1946–47 dans la région d’Odessa, comme cela s’était pourtant produit lors des famines de 1921–23 et de 1932–33.
J’ai dû défendre la vérité scientifique exprimée dans mes tableaux, qui ont été créés sur la base de documents et de faits, et non sur des fantasmes mythologiques. Cela m’a poussée à mener ma propre recherche dans ce domaine – en tant que chercheuse et historienne. J’ai décidé de chercher une réponse à la question suivante : Y a-t-il eu des cas réels de cannibalisme en 1946–47, ou s’agissait-il simplement d’une rumeur ?

En avril 2018, munie d’une caméra vidéo, j’ai entrepris une enquête de terrain dans des villages ukrainiens pour recueillir les témoignages de personnes âgées ayant survécu à la famine de 1946–1947.
Les données obtenues ont révélé des détails sur la terrible réalité de cette famine, y compris des cas de cannibalisme auparavant rejetés par certains historiens. Les enregistrements vidéo collectés constituent une source précieuse pour confirmer l’existence du cannibalisme, jusque-là considérée comme incertaine. Les témoignages de 80 survivants sont devenus un élément clé dans la recherche scientifique que j’ai menée afin d’examiner les événements historiques de cette période en Ukraine.

Et ainsi, j’ai continué à raconter leur vérité.

La famine n’a pas été le résultat d’une catastrophe naturelle, mais celui de décisions politiques qui ont détruit non seulement le corps humain, mais aussi l’essence humaine.
J’ai rassemblé des preuves dans mon documentaire intitulé « Anthropophage », dans lequel je présente des entretiens avec des témoins de la famine.

L’une des histoires, représentée dans le tableau « Elle a mangé une des jambes de son enfant », raconte celle d’une mère devenue folle de faim et qui est devenue cannibale.
Dans une autre interview filmée, une femme souhaitait partager la vérité suivante :
« Ma mère me racontait qu’à l’époque de la famine, notre voisine avait quatre enfants. Ma mère n’avait pas vu ces enfants dehors depuis longtemps et a décidé d’aller voir ce qui se passait. En entrant dans la maison, elle a vu une fille assise près du poêle, en train de sucer ses cheveux de faim. Le plus jeune enfant était allongé dans un berceau, avec une jambe et un bras mangés par sa mère. Elle avait mangé la petite main et une jambe. L’enfant était minuscule. Le soir venu, la mère est morte et nous, les voisins, l’avons enterrée. »

Si cette mère était vivante aujourd’hui, et savait que je me tiens aujourd’hui devant vous, dans la capitale de l’Europe, dans le bâtiment où se forgent les lois et les politiques, alors à ma question « Que dois-je dire de vous ? », elle me répondrait :
« Dis simplement ma vérité. »

La famine en Ukraine a été utilisée comme une arme de destruction massive.
Cet épisode sombre de l’histoire appelle à une prise de conscience de la puissance et de la responsabilité que détiennent les responsables politiques. C’est pourquoi je lance un appel à tous les politiciens du monde: Soyez vigilants quant aux lois que vous adoptez, car vos décisions peuvent mener au génocide.

« Dis simplement ma vérité »

Le feu de la vérité doit être ravivé dans nos cœurs.
Nous devons nous lever contre le mensonge et révéler la lumière de l’humanité.
Les histoires partagées sont la clé pour nous sentir humains et pour bâtir une nouvelle culture. La culture est l’outil le plus puissant dont nous disposons pour construire des ponts entre les nations. Chaque témoignage que nous partageons, chaque histoire que nous transformons en art, est un acte de résistance et d’opposition à la violence.
Que la voix de la vérité et de l’art résonne plus fort que celle de la guerre.
La guerre ne peut pas soumettre l’art, car ce sont des forces antagonistes.
L’art élève, interroge l’esprit et le cœur, tandis que la guerre écrase et détruit.

« Dis toute la vérité »

Une fois que les vérités sont partagées, il est temps d’agir.
La Fondation pour la Synthèse de l’Image présente une idée innovante où l’art n’est pas seulement une expression, mais aussi un outil de transformation.

L’étape suivante, proposée par la Fondation, est l’Expédition SOS – dirigée par le concept curatorial de Ionko Ivan – dans le cadre de laquelle sont construites des installations interactives et communicatives intitulées “LAGER”, installées en plein air dans différentes villes, en accompagnement de l’exposition muséale « HUNGER ».
Tandis que l’exposition HUNGER met en lumière le problème et agit comme une alarme sur l’alarme, l’installation LAGER propose une recherche de solution, grâce aux nouvelles technologies et à un modèle d’impact développé par la Fondation.

Le projet HUNGER n’analyse pas seulement le thème historique de la famine-génocide en Ukraine, mais sa dimension actuelle permet une réception directe par le public, afin que le modèle artistique-scientifique devienne un outil de résolution des conflits.
L’installation interactive LAGER, dans le cadre de l’Expédition SOS, offre la possibilité d’étudier les opinions publiques sur le conflit.
Des idées sont explorées au sein du public pour imaginer la construction de la paix.

Les données recueillies et les résultats de l’Expédition SOS, menés avec l’installation LAGER, serviront à élaborer un rapport contenant des analyses et des conclusions, soutenues par les opinions et points de vue citoyens, dans le but de contribuer à la formulation de stratégies de développement culturel en Europe. L’objectif de cet effort est simple : favoriser le processus de paix.

« Ainsi, à la fin, nous ne raconterons pas seulement ma vérité. »

Yona Tukuser
Bruxelles, Parlement européen, 22.02.2024

On February 22, ECR MEP Anna Fotyga hosted 'Culture vs. War' debate, exploring the dual role of culture as both a means of aggression and a powerful tool of resistance.
On February 22, ECR MEP Anna Fotyga hosted 'Culture vs. War' debate, exploring the dual role of culture as both a means of aggression and a powerful tool of resistance.
List of speakers:
🔸Anna FOTYGA, MEP, Poland
🔸Vsevolod CHENTSOV, Ambassador, Head of the Mission of Ukraine to the EU
🔸Alina KRASNIANSKA, Executive producer of the ‘Culture vs War’ project
🔸Prof Jerome SHERIDAN, Director of American University in Brussels, Professor of International Relations
🔸Akhtem SEITABLAEV, Ukrainian actor, screenwriter and film director
🔸Inga LEVI, Ukrainian artist
🔸Yona TUKUSER, Ukrainian-Bulgarian artist

Le 22 février, la députée européenne Anna Fotyga (ECR) a organisé le débat « Culture contre guerre », explorant le double rôle de la culture : à la fois instrument d’agression et puissant outil de résistance.

Liste des intervenants :

  • Anna FOTYGA, députée européenne, Pologne

  • Vsevolod CHENTSOV, ambassadeur, chef de la Mission de l’Ukraine auprès de l’Union européenne

  • Alina KRASNIANSKA, productrice exécutive du projet Culture vs War

  • Prof. Jérôme SHERIDAN, directeur de l’American University à Bruxelles, professeur en relations internationales

  • Akhtem SEITABLAEV, acteur, scénariste et réalisateur ukrainien

  • Inga LEVI, artiste ukrainienne

  • Yona TUKUSER, artiste ukraino-bulgare

 https://ecrgroup.eu/event/debate_culture_vs._war

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